Interview Les Echos Executives Recruter les As des compétitions de hackers
Les Echos Executives, section Business du magazine Les Echos, a rencontré Alexandre Ginon cofondateur et associé de Certilience.
Une interview réalisée par Julie Le Bolzer, sur le recrutement cybersécurité.
Cette rencontre a été placée sous le thème du recrutement cybersécurité chez Certilience.
Fondée en 2008, Certilience connait une forte croissance chaque année. Afin de garantir à ses clients un accompagnement de qualité dans l’évaluation de leur niveau de sécurité, Certilience est très attentive dans le choix de ses nouveaux collaborateurs, et également dans la manière de former régulièrement ses équipes.
Les candidats aux métiers de la cybersécurité étant très recherchés, Certilience a décidé d’aller à leur rencontre, dans les événements dédiés aux challenges de cybersécurité.
« Nous allons à la source, dans les événements qui concentrent ces talents », indique Alexandre Ginon.
Les conférences telles que Hack in Paris, GreHack (Grenoble), INS’Hack (Lyon), Botconf (Montpellier), Hacking Convention (Toulouse), le Forum international de la cybersécurité (Lille), SSTIC (Rennes), IsomniHack (Genève), etc., se poursuivent par des concours appelés CTF (Capture The Flag). Les participants marquent des points en fonctions des challenges qu’ils réussissent à résoudre.
« Les scores qu’ils obtiennent nous donnent une idée précise de leur niveau de compétences et de leur bagage technique », remarque Alexandre Ginon.
Envoyer des collaborateurs lors de ces événements a donc une double importance pour Certilience. D’une part, rencontrer les participants permet de repérer les candidats potentiels et peut-être futurs collaborateurs de la société. D’autre part, ces challenges permettent aux équipes de Certilience de s’entrainer et de perfectionner leurs méthodes.
Un autre outil est utilisé par Certilience pour entrainer ses équipes : la plateforme d’apprentissage dédiée au hacking Root Me.
Certilience est sponsor de cette plateforme depuis 2017.
« Nous l’utilisons non seulement pour identifier les meilleurs, mais aussi pour entraîner nos équipes », conclut Alexandre Ginon.